Partir loin, c’est un parcours du combattant. Ça commence quelque mois avant, la première étape c’est de faire le choix ! Choisir de quitter son nid douillet, accepter de ne plus voir sa famille et ses amis physiquement pour un petit bout de temps (merci à internet qui permet tout de même de communiquer !). Une fois cette étape passée, c’est le début des paperasses ! Pour le Québec, Il faut demander le Certificat d’acceptation au Québec qu’on envoie à Montréal, Puis vient l’étape fédérale avec le Permis D’étude qu’il faut envoyer à l’ambassade du Canada en France. En plus il faut aller à la CPAM pour demander un formulaire SE-401-Q106 (et pas n’importe quel CPAM, il en faut une qui ait un service international, sinon c’est 3h d’attente pour rien :p )
Arrivé au Québec, c’est reparti ! Il faut récupérer le permis d’étude en passant la douane Canadienne puis Québécoise, Passer à la régie d’assurance maladie du Québec et fédérale (oui, à peu près tout est en double ici :p ). Puis il faut choisir ses cours, faire valider son arrivée auprès du registraire, et finalement ouvrir un compte en banque (en sachant qu’il y a deux semaines d’attente car les 700 étudiants étrangers viennent se faire ouvrir un compte en même temps).
Laure, Fx et Simon En route vers Chicoutimi (c) Simon
La paperasse finie, manque encore le logement. Voici enfin des choses un peu plus concrètes ! L’université de Chicoutimi ne dispose pas d’une très grande cité universitaire, mais par contre, elle a un très bon service d’info logement. En arrivant, Il suffit d’aller les voir et ils vous emmènent voir des chambres et des appartements. Je pense qu’en arrivant seul, on trouve un logement en un ou deux jours sans problème.
Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué 😉 Avant notre départ,
La maison ! (c) Simon
Nous nous sommes décidé avec Simon, un ami d’EPITA qui est aussi en échange, à faire une colocation. Puis à Québec, Nous avons rencontré Laure qui étudie la Psychologie dans le cadre d’un échange CREPUQ. Cherchant elle aussi un appartement en coloc, elle rejoint notre groupe. Puis, à Chicoutimi, nous rencontrons à l’auberge Jean qui s’est inscrit à UQAC pour faire un Baccalauréat (l’équivalent d’une licence en France) en jeux vidéo. Nous sommes donc 4 à chercher un logement ensemble, en colocation. Après avoir visité des appartements bien mais pas meublés, moins bien (dans un sous-sol avec le plafond qui s’effrite), carrément loufoque (enfin, surtout le propriétaire), en travaux « ça sera fini dans 3 semaine, par contre je travaille que le soir, ça risque de faire un peu de bruit » (les voisins nous ont avoué que cette maison était en travaux depuis 3 ans >_<), nous avons finalement abandonné l’idée de trouver quelque chose qui convienne à tout les 4. Jean et Laure se sont installés dans une maison avec plusieurs chambres étudiantes et Simon et moi, avons trouvé notre bonheur en appelant le numéro accroché sur une maison (voir la photo).
On s’installe donc dans cette charmante petite maison divisée en 4 appartements.
Le haut ! (c) Simon
Notre appartement est équipé mais non-meublé, il faut donc aller chercher un peut partout tabouret, matelas, rangement, couvert, casserole, et tout ce qui est nécessaire pour finalement être correctement installé. Les premiers jours, ça ressemblait un peu à du camping. Mais grâce à Dollarama, les « ventes de garage » et les magasins de meubles usagés, on a rapidement pu s’en sortir. L’appartement est un peu comme un rêve d’enfant, avec nos chambres sous le toit, et les murs en lambris, ce qui donne l’impression de vivre dans un bateau (on hésite à acheter un canon et une ancre, pour ajouter un peu de cachet 😉 ).
Voilà pour l’installation ! La prochaine fois, j’essayerai de vous parler de l’université et de notre visite de Tadoussac !
PS : Je cherche une personne pour m’aider à corriger mon orthographe 😀