U-Q-A-C, UQAC, Université du Québec à Chicoutimi. C’est là où j’étudie, tout comme sept mille autres étudiants. L’université date de 1969. À cette époque l’idée du gouvernement était de créer une université pluridisciplinaire dans chaque région du Québec pour permettre à tous de pouvoir étudier ce qu’ils souhaitaient sans avoir à se rendre dans les grandes villes telles que Montréal et Québec. Cette méthode a eu pas mal de succès car assez rapidement l’université à été obligé de d’entamer la construction de plus grand locaux. De nos jours, en plus du pavillon principal, il existe une douzaine de pavillons dédiés aux différents facultés. le module d’informatique est situé dans le pavillon principal. C’est ici que se déroule l’intégralité de mes cours de maitrise en informatique. L’université est très animée. En plus des associations de relatives au faculté, l’université possède un certain nombre de clubs dédiés à des sujets variés. L’ensemble des clubs et associations sont chapeautés par le MAGE-UQAC. Celui-ci gère également la cafétéria, la cantine et le bar (oui, vous avez bien entendu, il y a un bar dans l’université :p). Chaque jeudi est organisé une Party Universitaire (se lit « Parté » ou PU) à thème, en plus des soirées concert au bar.
Il fait chaud (plus pour longtemps :p ), tout va bien !Mes cours ont donc commencé depuis plusieurs semaines et pour l’instant, les cours sont plutôt intéressants et le travail demandé n’est pas trop important. Je travaille entre 10 et 15 heures par semaines à la cafétéria comme plongeur et pour l’instant je tiens le rythme ! Pour l’instant, la météo est correcte pendant la semaine, il ne fait pas encore froid et le temps est la plupart du temps ensoleillé. Malheureusement, le week-end c’est une autre histoire! Depuis deux semaines, nous avons été contraints d’annuler nos périples à cause de la pluie. Je peux malgré tout vous parler du la petit escapade que Jean, Laure, Simon et moi avons fait du coté de Tadoussac.
Tadoussac, La ville des baleines ! Étant quatre, ll était assez bon marché de louer une voiture. Voulant prendre le modèle Compact, nous voilà avec une grosse berline (ici, la taille des voitures est à multiplier par deux, un petit 4×4 européen ressemble à peu près à une smart 😉 ). Le trajet jusqu’à Tadoussac est assez court, puisque la ville est environ à 130km à l’est de Chicoutimi. nous profitons donc de notre temps pour faire un arrêt au parc national du Saguenay , Où nous entamons la balade de la halte des belugas . Le chemin est assez fréquenté et très balisé.
Après une heure de marche. Nous découvrons un très sympathique belvédère depuis lequel nous avons la chance de voir deux bélugas ! (Petite espèce de baleine). Nous arrivons quelque heures plus tard à Tadoussac, une ville assez touristique, mais qui possède un charme certain, et où l’on rencontre des écureuils de très près (c’est le cas un peu partout au Québec, mais particulièrement vrai ici 😉 ). On peut remercier Jean à ce sujet, il a un don assez incroyable pour attirer les animaux ! Après une bonne nuit de camping accompagnée d’un repas trappeur et de shamallows grillés, les baleines nous attendent !
Promis je ferai plus ! Habillés par la compagnie de zodiac, nous voilà parti en mer à la
recherche des baleines. Nous avons l’opportunité de suivre une baleine bleue de plus de 160 tonnes ! À ce stade de multiple sentiments se côtoient : l’ébahissement, la déception, la culpabilité et l’indignation. L’ébahissement, car il est impressionnant de voir et d’entendre ces magnifiques mammifères. Déception car l’observation des baleines n’est pas une science exacte et nous n’avons pas eu l’occasion de voir une baleine de très près. La culpabilité et l’indignation viennent ensemble. En effet, il ne faut pas longtemps pour se rendre compte que nous ne sommes pas les seuls. Une dizaine de bateaux aux moins navigue de concert à la recherche des baleines. Dès qu’une baleine apparait, c’est la course qui
commence, tous les bateaux se mettent à sa suite pour être au plus près lors de sa respiration suivante. Le fait est qu’une baleine emmagasine dans sont organisme une grande quantité d’oxygène à chaque respiration. Plus elle respire longtemps, plus elle restera longtemps sous l’eau (jusqu’à 1h, me semble-t-il). Les capitaines des bateaux ont donc intérêt à déranger les baleines, de manière à ce qu’elle interrompe le respiration et restent moins longtemps sous l’eau, pour le plaisir des yeux des touristes. Les baleines sont donc traqués sans répit toute la journée, dérangées encore et encore, mettant en péril leur capacité à se nourrir et à se reproduire. Je suis heureux d’avoir pu voir des baleines, mais j’ai maintenant la certitude que le jeu n’en vaut pas la chandelle. On ne m’y reprendra pas à deux fois.