C’est la cata!

Des articles en cours de rédaction mais rien de terminé, pas de publication, pas de photos, rien!On m’avait dit que j’allais vite abandonner mon blog, et là c’est presque le cas :s

Mais rassurez-vous, j’ai envie de continuer et malgré mon absence actuelle!

Avec les examens qui arrivent, les scouts, mon travail à la cafétéria qui me réserve chaque semaine des surprises (changement d’horaires, heure supplémentaire à l’improviste), j’ai eu du mal à prendre du temps pour vous raconter ce que je vis.

Promis, les exams terminés, je m’y remet!

Les scouts, l’université, la météo quebecoises, les québecoises aussi, l’actualité française vu de l’étranger, la cuisine d’ici et plein d’idée de sujets me trottent dans la tête!

Si vous ne voyez rien arriver d’ici quelques semaines, vous être autorisé à me harceler par mail!

À très vite!

150ème Groupe Scout de Chicoutimi

Le scoutisme dans la peau. En partant de France, j’étais à peu près sûr d’une chose,c’est que ce ne serait pas un petit changement de continent qui allait me faire arrêter le scoutisme. Déjà durant mon précédent semestre d’échange à Turin, j’avais rejoint le Groupe Torino 6 où j’avais participé aux activités des lupetti – Les louveteaux – et du Clan – l’équivalent des compagnons-. Cette expérience avait été pour moi très bénéfique : Des rencontres très enrichissantes avec des scouts d’une autre nationalité; La découverte de pédagogies et d’un ensemble de jeux, méthodes, rituelles différentes. J’étais reparti d’Italie le cœur gros de ne pas pouvoir continuer avec eux. Un de mes grands regret est d’ailleurs de ne pas avoir suffisamment gardé contact avec eux.

Vis Tes Rêves!

Avant mon départ, j’ai donc contacté le service international des Scouts et Guides de France, qui ont commencé des démarches pour contacter l’Association des Scouts du Canada. De mon coté, j’ai rencontré par hasard (et grâce à mon T-shirt Vis tes rêves) Émeline, une super cheftaine Pio/Kara Française, qui comme moi est en échange à Chicoutimi et souhaite participer aux activités de scoutisme. N’ayant pas de moyens de la recontacter, je demande au service international de me transmettre ses coordonnées. C’est dans leur réponse à mon message que je découvre qu’un 3ème chef (et AP) à Lilles est décidé à faire du scoutisme à Chicoutimi : Cyprien. Plus tard nous découvrirons qu’un chef scout d’europe, Romain, est aussi venu rejoindre nos rang pour la grande invasion des chefs Français!

Local Scout de Chicoutimi (c) FX

Premier portait du Groupe. Cyprien est déjà en contact avec le groupe de Chicoutimi. Lors de notre première rencontre, il a déjà fait deux réunions. Il peut donc me faire un bilan du groupe. Notre arrivée y est inespéré. En effet, le groupe manque de chefs. Les louveteaux ont les effectives minimum pour ouvrir ainsi que les éclaireurs. Les castors (Farfadets) n’ont pas de chefs. Les chefs sont principalement des parents, le recrutement d’étudiant étant difficile au Québec. C’est ce manque de chefs qui a, depuis plusieurs années, fait diminué les effectifs de jeunes entrainant la fermeture d’une unité Louveteau ainsi que de l’unité Pionnier.

C’est parti pour les Louveteaux… et plus encore! Nous avons donc commencé les louveteaux depuis 3 semaines. Une réunion est prévu tout les lundi soir de 18h30 à 20h30 (ici on soupe à entre 17h30 et 18h30, donc pas de problème pour les jeunes!). En plus des réunions hebdomadaire, trois temps forts sont prévus dans l’année : Le camp d’automne, le camp d’hiver, et le camp d’été, ce sont des fins de semaine de 3 jours (Vendredi, Samedi, Dimanche). En plus des louveteaux, nous souhaitons avec Cyprien ouvrir l’unité castor, mais pour le moment, il nous manque une cheftaine! Si vous avez une idée, n’hésitez pas à me contacter!

J’ai encore beaucoup à vous raconter sur les scouts d’ici (pédagogie, particularités, adaptation au climat, rituelles) mais le temps me manque, ça attendra donc un prochain article!

Université et Tadoussac

U-Q-A-C, UQAC, Université du Québec à Chicoutimi. C’est là où j’étudie, tout comme sept mille autres étudiants. L’université date de 1969. À cette époque l’idée du gouvernement était de créer une université pluridisciplinaire dans chaque région du Québec pour permettre à tous de pouvoir étudier ce qu’ils souhaitaient sans avoir à se rendre dans les grandes villes telles que Montréal et Québec. Cette méthode a eu pas mal de succès car assez rapidement l’université à été obligé de d’entamer la construction de plus grand locaux. De nos jours, en plus du pavillon principal, il existe une douzaine de pavillons dédiés aux différents facultés. le module d’informatique est situé dans le pavillon principal. C’est ici que se déroule l’intégralité de mes cours de maitrise en informatique. L’université est très animée. En plus des associations de relatives au faculté, l’université possède un certain nombre de clubs dédiés à des sujets variés. L’ensemble des clubs et associations sont chapeautés par le MAGE-UQAC. Celui-ci gère également la cafétéria, la cantine et le bar (oui, vous avez bien entendu, il y a un bar dans l’université :p). Chaque jeudi est organisé une Party Universitaire (se lit « Parté » ou PU) à thème, en plus des soirées concert au bar.

Il fait chaud (plus pour longtemps :p ), tout va bien !Mes cours ont donc commencé depuis plusieurs semaines et pour l’instant, les cours sont plutôt intéressants et le travail demandé n’est pas trop important. Je travaille entre 10 et 15 heures par semaines à la cafétéria comme plongeur et pour l’instant je tiens le rythme ! Pour l’instant, la météo est correcte pendant la semaine, il ne fait pas encore froid et le temps est la plupart du temps ensoleillé. Malheureusement, le week-end c’est une autre histoire! Depuis deux semaines, nous avons été contraints d’annuler nos périples à cause de la pluie. Je peux malgré tout vous parler du la petit escapade que Jean, Laure, Simon et moi avons fait du coté de Tadoussac.

Tadoussac, La ville des baleines ! Étant quatre, ll était assez bon marché de louer une voiture. Voulant prendre le modèle Compact, nous voilà avec une grosse berline (ici, la taille des voitures est à multiplier par deux, un petit 4×4 européen ressemble à peu près à une smart 😉 ). Le trajet jusqu’à Tadoussac est assez court, puisque la ville est environ à 130km à l’est de Chicoutimi. nous profitons donc de notre temps pour faire un arrêt au parc national du Saguenay , Où nous entamons la balade de la halte des belugas . Le chemin est assez fréquenté et très balisé.

un écureuil téméraire ! (c) Simon

Après une heure de marche. Nous découvrons un très sympathique belvédère depuis lequel nous avons la chance de voir deux bélugas ! (Petite espèce de baleine). Nous arrivons quelque heures plus tard à Tadoussac, une ville assez touristique, mais qui possède un charme certain, et où l’on rencontre des écureuils de très près (c’est le cas un peu partout au Québec, mais particulièrement vrai ici 😉 ). On peut remercier Jean à ce sujet, il a un don assez incroyable pour attirer les animaux ! Après une bonne nuit de camping accompagnée d’un repas trappeur et de shamallows grillés, les baleines nous attendent !

Promis je ferai plus ! Habillés par la compagnie de zodiac, nous voilà parti en mer à la

Nos costumes     (c) Simon

recherche des baleines. Nous avons l’opportunité de suivre une baleine bleue de plus de 160 tonnes ! À ce stade de multiple sentiments se côtoient : l’ébahissement, la déception, la culpabilité et l’indignation. L’ébahissement, car il est impressionnant de voir et d’entendre ces magnifiques mammifères. Déception car l’observation des baleines n’est pas une science exacte et nous n’avons pas eu l’occasion de voir une baleine de très près. La culpabilité et l’indignation viennent ensemble. En effet, il ne faut pas longtemps pour se rendre compte que nous ne sommes pas les seuls. Une dizaine de bateaux aux moins navigue de concert à la recherche des baleines. Dès qu’une baleine apparait, c’est la course qui

Queue de baleine bleu (c) Simon

commence, tous les bateaux se mettent à sa suite pour être au plus près lors de sa respiration suivante. Le fait est qu’une baleine emmagasine dans sont organisme une grande quantité d’oxygène à chaque respiration. Plus elle respire longtemps, plus elle restera longtemps sous l’eau (jusqu’à 1h, me semble-t-il). Les capitaines des bateaux ont donc intérêt à déranger les baleines, de manière à ce qu’elle interrompe le respiration et restent moins longtemps sous l’eau, pour le plaisir des yeux des touristes. Les baleines sont donc traqués sans répit toute la journée, dérangées encore et encore, mettant en péril leur capacité à se nourrir et à se reproduire. Je suis heureux d’avoir pu voir des baleines, mais j’ai maintenant la certitude que le jeu n’en vaut pas la chandelle. On ne m’y reprendra pas à deux fois.

Plage de Tadoussac (c) fx

Départ et installation !

Partir loin, c’est un parcours du combattant. Ça commence quelque mois avant, la première étape c’est de faire le choix ! Choisir de quitter son nid douillet, accepter de ne plus voir sa famille et ses amis physiquement pour un petit bout de temps (merci à internet qui permet tout de même de communiquer !). Une fois cette étape passée, c’est le début des paperasses ! Pour le Québec, Il faut demander le Certificat d’acceptation au Québec qu’on envoie à Montréal, Puis vient l’étape fédérale avec le Permis D’étude qu’il faut envoyer à l’ambassade du Canada en France. En plus il faut aller à la CPAM pour demander un formulaire SE-401-Q106 (et pas n’importe quel CPAM, il en faut une qui ait un service international, sinon c’est 3h d’attente pour rien :p )

Arrivé au Québec, c’est reparti ! Il faut récupérer le permis d’étude en passant la douane Canadienne puis Québécoise, Passer à la régie d’assurance maladie du Québec et fédérale (oui, à peu près tout est en double ici :p ). Puis il faut choisir ses cours, faire valider son arrivée auprès du registraire, et finalement ouvrir un compte en banque (en sachant qu’il y a deux semaines d’attente car les 700 étudiants étrangers viennent se faire ouvrir un compte en même temps).

Laure, Fx et Simon En route vers Chicoutimi (c) Simon

La paperasse finie, manque encore le logement. Voici enfin des choses un peu plus concrètes ! L’université de Chicoutimi ne dispose pas d’une très grande cité universitaire, mais par contre, elle a un très bon service d’info logement. En arrivant, Il suffit d’aller les voir et ils vous emmènent voir des chambres et des appartements. Je pense qu’en arrivant seul, on trouve un logement en un ou deux jours sans problème.

Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué 😉 Avant notre départ,

La maison ! (c) Simon

Nous nous sommes décidé avec Simon, un ami d’EPITA qui est aussi en échange, à faire une colocation.  Puis à Québec, Nous avons rencontré Laure qui étudie la Psychologie dans le cadre d’un échange CREPUQ. Cherchant elle aussi un appartement en coloc, elle rejoint notre groupe. Puis, à Chicoutimi, nous rencontrons à l’auberge Jean qui s’est inscrit à UQAC pour faire un Baccalauréat (l’équivalent d’une licence en France) en jeux vidéo. Nous sommes donc 4 à chercher un logement ensemble, en colocation. Après avoir visité des appartements bien mais pas meublés, moins bien (dans un sous-sol avec le plafond qui s’effrite), carrément loufoque (enfin, surtout le propriétaire), en travaux « ça sera fini dans 3 semaine, par contre je travaille que le soir, ça risque de faire un peu de bruit » (les voisins nous ont avoué que cette maison était en travaux depuis 3 ans >_<), nous avons finalement abandonné l’idée de trouver quelque chose qui convienne à tout les 4. Jean et Laure se sont installés dans une maison avec plusieurs chambres étudiantes et Simon et moi, avons trouvé notre bonheur en appelant le numéro accroché sur une maison (voir la photo).

On s’installe donc dans cette charmante petite maison divisée en 4 appartements.

Le haut ! (c) Simon

Notre appartement est équipé mais non-meublé, il faut donc aller chercher un peut partout tabouret, matelas, rangement, couvert, casserole, et tout ce qui est nécessaire pour finalement être correctement installé. Les premiers jours, ça ressemblait un peu à du camping. Mais grâce à Dollarama, les « ventes de garage » et les magasins de meubles usagés, on a rapidement pu s’en sortir. L’appartement est un peu comme un rêve d’enfant, avec nos chambres sous le toit, et les murs en lambris, ce qui donne l’impression de vivre dans un bateau (on hésite à acheter un canon et une ancre, pour ajouter un peu de cachet 😉 ).

Voilà pour l’installation ! La prochaine fois, j’essayerai de vous parler de l’université et de notre visite de Tadoussac !

PS : Je cherche une personne pour m’aider à corriger mon orthographe 😀

Introduction !

Connaissez vous le syndrome de la feuille blanche ? Je pense que c’est le calvaire de tout blogueur en devenir. Tout d’abord, combattre l’appréhension, vais-je réussir à écrire ? Puis combattre la perfection, l’envie de réaliser un texte parfait, qui décrit la pensée exactement comme on le souhaiterait. Cela fait maintenant deux fois que je recommence mon premier article à partir de rien. D’où cette article d’introduction. Cette fois, c’est décidé, je rédige et publie.

L’éloignement n’est pas simple, c’est ce qui me pousse à écrire ce blog. Je souhaite que ma famille, mes amis, l’ensemble de mes connaissances aient l’opportunité d’avoir de mes nouvelles régulièrement, à portée de clic ! Ici, ce sera un espace pour raconter le Québec tel que je le vis. Je n’ai pas encore décidé exactement de comment j’allais arranger les choses, mais l’important est surtout de franchir le pas, apprendre à écrire régulièrement.

Et maintenant, c’est parti ! Je commence la rédaction du premier vrai article de ce blog, qui lui parlera de mon aventure Québécoise !